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Document Details :

Title: A Model-Theoretic Discussion of Bantu Actionality
Author(s): CRANE, Thera Marie , PERSOHN, Bastian
Journal: Africana Linguistica
Volume: 25    Date: 2019   
Pages: 27-63
DOI: 10.2143/AL.25.0.3287231

Abstract :
Recent years have seen increased attention to the dimension of actionality (also known as lexical aspect) in Bantu. Bantu verbs are known for their complex lexicalisations of aspectual structures, in which the same verb frequently encodes both a coming-to-be phase and a result state (e.g. ‘get/be angry’). The prevalent framework of actionality in Bantu, developed primarily by Robert Botne and Tiffany Kershner, models these complex lexicalisations as consisting of up to three distinct phases: onset, nucleus, and coda. In this paper, we describe the key tenets of the theory, tracing its development and cross linguistic applications. We then offer a problematisation of the three phase-model and note some outstanding questions in the domain of Bantu actionality. We suggest that a simpler model might allow for more straightforward analyses and comparative work. We sketch a preliminary proposal for a framework in which the explanatory weight is partially shifted to semantic characteristics of the phases and boundaries. In this model, maximally two phases – a coming to be phase and a resultant phase, along with their boundaries – are lexically encoded.



On porte ces dernières années une attention accrue à la dimension d’actionnalité (ou aspect lexical) dans les langues bantu. Les verbes bantu sont connus pour les lexicalisations complexes de leurs structures aspectuelles, dans lesquelles un même verbe encode à la fois une phase de devenir et un état résultant (par ex. «se mettre/être en colère»). La structure qui prévaut pour l’actionnalité dans les langues bantu, développée au départ par Robert Botne et Tiffany Kershner, propose pour ces lexicalisations complexes des modèles comprenant jusqu’à trois phases distinctes: attaque, noyau, et coda. Dans cet article, nous décrivons les principes clés de la théorie en retraçant son développement, et nous en brossons les applications linguistiques. Nous proposons ensuite une problématisation du modèle à trois phases et notons un certain nombre de questions émergeant dans le domaine de l’actionnalité en bantu. Nous suggérons qu’un modèle plus simple permettra des analyses plus directes et un travail comparatif. Nous esquissons une proposition préliminaire de cadre dans lequel le poids explicatif est partiellement remplacé par des caractéristiques sémantiques des phases et des limites. Dans ce modèle, deux phases au maximum sont encodées lexicalement: une phase de devenir et une phase résultante, accompagnées de leurs transitions.

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