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Document Details :

Title: Pope Francis' Poor
Subtitle: God's Pedagogy for Mercy
Author(s): SLATTER, Mark
Journal: Theoforum
Volume: 47    Issue: 2   Date: 2016-2017   
Pages: 267-285
DOI: 10.2143/TF.47.2.3284933

Abstract :
This article begins with a survey of the divisive 'politics of mercy' in the church made conspicuous by Pope Francis’ pastoral values. For the pope, mercy’s epistemological apprenticeship occurs from engagement with the poor, for 'God shows the poor his first mercy' (John Paul II), and is also the antidote to ecclesiocentrism and moral rigorism. This places mercy firmly in the virtue traditions and acknowledges that it is not a static template applied to situations but - as with every virtue - is dynamically contingent upon the laws of moral and spiritual development. Mercy is also God’s superlative disposition with us, and so its development is set by the authentic self-appropriation of personal experiences of God’s mercy. In the final analysis, the virtue is characterized by a paradox: mercy bends one’s heart without bending one’s principles.



Cet article prend comme point de départ un survol des «politiques de miséricorde», source de désaccord mise en évidence par les valeurs pastorales du pape François. Pour le pape, l’apprentissage épistémologique découle de l’engagement avec les pauvres, car «Dieu montre sa miséricorde d’abord aux pauvres» (Jean-Paul II). Il est aussi l’antidote à l’ecclésiocentrisme et au moralisme rigoureux. François situe la miséricorde nettement dans la tradition des vertus, reconnaissant qu’elle n’est pas une formule statique à appliquer à toute circonstance, mais – comme c’est le cas avec chacune des vertus – elle est une réalité dynamique et contingente, qui suit les lois du développement moral et spirituel. La miséricorde, c’est l’attitude superlative de Dieu envers nous. Son développement en nous est déterminé par l’auto-appropriation authentique des expériences personnelles de la miséricorde de Dieu. En fin de compte, la miséricorde infléchit nos coeurs sans fléchir nos principes.

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