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Document Details : Title: Locative Enclitics in Cuwabo Author(s): GUÉROIS, Rozenn Journal: Africana Linguistica Volume: 23 Date: 2017 Pages: 85-117 DOI: 10.2143/AL.23.0.3256920 Abstract : This paper provides a detailed description of the three locative enclitics =vo, =wo and =mo found in Cuwabo verbs (Mozambique, Bantu P34). I first present the basic function of these morphemes, typically used to pronominalise a locative argument of the verb (anaphoric relations), and then proceed with a thorough discussion of their morphophonological, syntactic and semantic properties. In terms of morphophonological status, I argue that these locative morphemes are necessarily attached to the verb and I show how they may interact with other post‑final verbal elements. Second, I discuss the syntactic properties of the locative clitics as compared with object prefixes, and identify different criteria which may serve as a diagnostic for deciding whether they qualify as pronominal or doubling clitics. I then show how locative enclitics developed semantically and acquired several non‑locative functions (existentials, partitive and comparative). Finally, I address some cases whereby the locative clitic has no transparent meaning and is best considered as lexicalised. Cet article fournit une description détaillée des trois enclitiques locatifs =vo, =wo et =mo que l’on rencontre dans les verbes cuwabo (Mozambique, bantu P34). Je présente tout d’abord la fonction de base de ces morphèmes, typiquement utilisés pour pronominaliser un argument locatif du verbe (relations anaphoriques), et je poursuis par une étude approfondie de leurs propriétés morphophonologiques, syntaxiques et sémantiques. En termes de statut morphophonologique, je soutiens que ces morphèmes locatifs sont nécessairement attachés au verbe et je montre comment ils peuvent interagir avec d’autres éléments verbaux post-finaux. En second lieu, j’étudie les propriétés syntaxiques des clitiques locatifs en les comparant aux préfixes objets, et j’identifie différents critères qui puissent nous permettre de décider s’ils peuvent être considérés comme des clitiques pronominaux ou de redoublement. Je montre en troisième lieu comment les enclitiques locatifs se sont développés sémantiquement et ont acquis plusieurs fonctions non locatives (existentielles, partitives et comparatives). Enfin, j’aborde quelques cas où le clitique locatif est dépourvu de signification transparente et doit être considéré comme lexicalisé. |
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