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Document Details :

Title: Three Desiderata for Vatican III
Subtitle: An Appraisal of Vatican II from the Perspective of Human Rights
Author(s): VAN DER VEN, Johannes A.
Journal: ET-Studies
Volume: 5    Issue: 2   Date: 2014   
Pages: 217-227
DOI: 10.2143/ETS.5.2.3047132

Abstract :
Das II. Vatikanum wollte sein Ziel des Aggiornamento auch im Bereich der Menschenrechte realisieren. Diesbezüglich behandelt der Beitrag drei Fragen. Die erste bezieht sich auf die politische Demokratie sowie die Trennung von Kirche und Staat, beides Bedingung zur Realisierung der Menschenrechte. Hier brachte GS einen Kompromiss. Einerseits proklamierte das Dokument die göttliche Grundlage des Staates, andererseits überließ es die Wahl der politischen Struktur und der Regierenden dem freien Willen der Bürger. Die zweite Frage bezieht sich auf das Recht auf Religionsfreiheit. Was in DH fehlt, während es in der Allg. Erklärung der Menschenrechte der UN von 1948 aufgeführt wird, ist das Recht auf den Übertritt von einer Religion in eine andere oder zu einem nicht-religiösen Glauben. Dieses Fehlen ist vermutlich durch die Tatsache zu erklären, dass der zweite Teil von DH auf einer Lehre vom Glaubensakt (actus fidei) basiert, wonach Religion auf dem Streben nach der Wahrheit basiert, welche Gottes Wahrheit ist. Die dritte Frage bezieht sich auf Menschenrechte innerhalb der Kirche. Es ist deutlich darauf hinzuweisen, dass die fundamentalen Rechte, über die die ordentlichen Mitglieder der Kirche nach dem CIC, inspiriert durch GS, verfügen, ihren Namen nicht verdienen. Im Rahmen der Menschenrechtsbestimmungen gründen die Menschenrechte in den irreduziblen Werten menschlicher Würde, Freiheit und Gerechtigkeit. Die Kanones des CIC aber beschneiden diese Rechte, indem sie proklamieren, dass die Ausübung dieser Rechte zum Gemeinwohl beitragen muss, wobei ergänzt wird, dass die kirchlichen Autoritäten die Kompetenz zur Interpretation dieses Gemeinwohls besitzen und von daher diese Rechte regulieren. Eine adäquate, wissenschaftlich basierte, offene, ehrliche, transparente und öffentliche Diskussion über die drei genannten Fragen ist ein dringendes Desiderat für ein zukünftiges drittes Vatikanisches Konzil.



Vatican II a voulu atteindre son objectif d’aggiornamento dans le domaine des droits de l’homme. Dans cette perspective, l’article aborde trois questions. La première concerne la démocratie politique et la séparation de l’Église et de l’État, en tant que deux conditions du développement des droits de l’homme. Sur ce point, GS a élaboré un compromis en commençant, d’un côté, par affirmer le fondement divin de l’État, et, de l’autre, en laissant le choix de la structure politique et de l’élection des gouvernants à la libre volonté des citoyens. La deuxième question porte sur le droit à la liberté religieuse. Ce qui manque dans DH, tout en étant présent dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, rédigée en 1948 par les Nations Unies, c’est le droit à la liberté de changer de religion ou de ne pas avoir de religion. Cette absence tient probablement au fait que la seconde partie de DH traite de l’acte de foi (actus fidei) comme d’une recherche de la vérité – la vérité de Dieu qui fonde la religion – et ne présente pas la religion à partir de la raison publique. La troisième question est celle des droits de l’homme dans l’Église. Il faut dire clairement que les droits fondamentaux dont disposent les membres ordinaires de l’Église, selon le Code de Droit Canonique, inspiré par GS, ne méritent pas ce nom. Dans le cadre des lois des droits de l’homme, ceux-ci sont fondés sur les valeurs irréductibles de dignité humaine, de liberté et de justice. Néanmoins, les canons du Code de Droit Canonique limitent ces droits en affirmant que leur application doit contribuer au bien commun, et en ajoutant que c’est l’autorité ecclésiastique qui est compétente pour interpréter le bien commun, et, par conséquent, pour réguler ces droits. Enfin, les desiderata pour un futur Vatican III convergent vers une discussion adéquate, scientifiquement justifiée, ouverte, honnête, transparente et publique sur les trois questions mentionnées.

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