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Document Details :

Title: Some Challenges of the Liturgical Reform
Subtitle: Memories and Testimonies
Author(s): MARINI, Piero
Journal: Questions Liturgiques/Studies in Liturgy
Volume: 91    Issue: 4   Date: 2010   
Pages: 165-179
DOI: 10.2143/QL.91.4.2067476

Abstract :
This article documents three important issues which marked the execution of the liturgical reforms in line with Vatican II. This is done from an insider’s perspective but at the same time with greatest historical accuracy. The first of these issues discussed is the translation of the liturgical books into the vernacular. It seems that there were notable tensions prior to this immense work, already during the council. The bishops were generally disappointed that the Roman curia insisted on its own rights instead of leaving the approval of the translation to the bishops’ conferences. Fortunately, Annibale Bugnini found a compromise so that the work could actually start. Secondly, the author deals with the implementation of new Eucharistic prayers, which was another major achievement of the liturgical reforms. As with the first issue, there were also tensions here. In some countries priests, reformers, and dioceses had pushed for greater reforms, even going as far as experimenting with new anaphoras, whereas other forces and voices in the Church were more reluctant. Third issue this article touches upon is the relation between ecumenism and the liturgy through a telling anecdote based upon the author’s memory. All three issues give rise to the conclusion that the liturgical reform is still a work in progress, not so much in its technical aspects but all the more so with regard to its reception-in-depth.



Cette étude veut documenter sur trois débats importants qui ont marqué l’exécution des réformes liturgiques dans la ligne de Vatican II. Elle est entreprise à partir de la perspective d’un insider mais en même temps avec la plus grande exactitude historique. Le premier de ces débats fut la traduction des livres liturgiques en langue vernaculaire. De notables tensions furent perçues avant cet immense travail, au moins durant le concile. Les évêques étaient généralement désorientés par l’insistance de la curie romaine sur ses propres droits au lieu de laisser l’approbation de la traduction aux conférences épiscopales. Heureusement Annibale Bugnini sut trouver un compromis de sorte que ce travail pu débuter. Deuxièmement l’auteur traite des nouvelles prières eucharistiques, ce qui était une autre entreprise majeure des réformes liturgiques. Comme lors du premier débat, des tensions manifestes apparurent à nouveau. Dans certaines régions, des prêtres, des réformistes, divers diocèses tendaient à des plus grandes réformes, allant jusqu’à expérimenter de nouvelles anaphores, tandis que d’autres autorités ou voix dans l’Église étaient plus récalcitrantes. Le troisième débat que cet article aborde est la relation entre oecuménisme et liturgie par le biais d’une anecdote basée sur un souvenir de l’auteur. Ces trois sujets amènent à la conclusion que la réforme liturgique est encore toujours un travail en progrès, non pas tant en ses aspects techniques mais davantage en sa réception en profondeur.

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