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Document Details :

Title: Jewish Christianity in Russia after the Six-Day War
Subtitle: Israeli Factor, Eschatology and Nostra aetate
Author(s): RUZER, Serge
Journal: Revue des Études Juives
Volume: 168    Issue: 3-4   Date: juillet-décembre 2009   
Pages: 547-561
DOI: 10.2143/REJ.168.3.2044667

Abstract :
The phenomenon of Jewish Christianity in Russia in the last third of the 20th century has only recently become the subject of scholarly investigation. This article highlights a further, previously overlooked, aspect of this phenomenon. It is suggested that some notions or, one may say, myths of Jewish national revival exercised a considerable influence on the thought patterns of Jewish Christians of the post-1967 period. The discussion focuses on the inner logic of Jewish Christianity's 'Israeli component,' its distinctive agenda and its historical Zionist optimism — and thus 'less than acute' eschatology. The article also addresses a variety of reactions to Jewish Christianity — by the general Jewish movement in Russia, on the one hand, and by representatives of the Russian orthodoxy, on the other. It is suggested that the harshness of the latter reflected not only displeasure with Jewish Christian 'heresy' on the fringes of the Russian Orthodox Church, but also a polemical stance vis-à-vis certain contemporaneous innovative tendencies in the Christian West, of which Nostra Aetate was undoubtedly the prime example.



Le phénomène du judéo-christianisme en Russie dans le dernier tiers du vingtième siècle n’est devenu que récemment un sujet d’étude académique. Cet article met en lumière un nouvel aspect de ce phénomène qui a été jusqu’à aujourd’hui ignoré. Il semble que certains concepts voire mythes du renouveau national juif aient exercé une considérable influence sur les schémas de pensée des judéo-chrétiens, après 1967. Dans cet article, l’accent est mis sur la logique interne du «facteur israelien» dans le judéo-christianisme, de ses intérêts et de son optimisme sioniste historique – et donc de son eschatologie «pas très exacte». Les différentes réactions au judéo-christianisme sont également étudiées – d’une part celle du mouvement juif de Russie et d’autre part celle des représentants de l’orthodoxie russe. Il semble que la dureté de ces derniers ne reflète pas uniquement leur contrariété devant l’«hérésie» judéo-chrétienne à la périphérie de l’église russe orthodoxe, mais qu’elle reflète également leur position dans la polémique vis-à-vis de certaines tendances novatrices dans le christianisme occidental dont Nostra Aetate est incontestablement un des meilleurs exemples.

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