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Document Details :

Title: On Emptying Chamber Pots Without Looking and the Urban Location of Buddhist Nunneries in Early India Again
Author(s): SCHOPEN, Gregory
Journal: Journal Asiatique
Volume: 296    Issue: 2   Date: 2008   
Pages: 229-256
DOI: 10.2143/JA.296.2.2036302

Abstract :
Until very recently little attention has been paid to the question of where Buddhist nuns in Early India lived or where their nunneries were located. It has been noted that at least one Buddhist vinaya or monastic code has an explicit rule requiring that its nunneries must be located in towns or cities, and that other vinayas and rules also seem to take this location for granted. Here one such rule that is found in one form or another in all vinayas is explored. It makes it an offence for a nun to empty a chamber pot over a wall without first looking, and it is suggested here that this could only have been a serious problem if nuns lived in towns. Various versions of this rule and the accounts of how it came to be promulgated are discussed, especially those preserved in Pāli and Tibetan, and something is said about the uncertain sectarian affiliation of the Bhikṣuṇī-vibhaṅga preserved in Tibetan. Finally, it is noted that all these accounts, although dealing with nuns, were almost certainly written by men, and that at least one of them appears to be an intentional satire of what was perceived to be a certain type of uppity nun.



Peu d’attention a été prêtée, jusqu’à une période très récente, à la question des lieux où vivaient les nonnes bouddhistes de l’Inde ancienne et à celle de l’emplacement de leurs couvents. Il a été noté qu’un vinaya (code monastique) au moins contient une règle explicite selon laquelle ces couvents doivent être situés dans des villes et que d’autres vinaya et règles semblent entériner cet emplacement. C’est une de ces règles, présente dans tous les vinaya sous une forme ou une autre, que l’on examine ici. Cette règle présente comme une infraction, de la part d’une nonne, le fait de vider un pot de chambre par-dessus un mur sans prendre la précaution de regarder au préalable. L’on suggère ici que cela ne pouvait former un problème que si les nonnes vivaient en ville. Sont discutées différentes versions de cette règle ainsi que les récits qui content les circonstances et les raisons de sa promulgation, notamment ceux conservés en pāli et en tibétain. L’on évoque aussi, à cette occasion, l’incertitude qui pèse sur l’affiliation sectaire du Bhikṣuṇī-vibhaṅga conservé en tibétain. Enfin, l’on souligne que tous ces récits, quoiqu’ils portent sur les nonnes, furent presque certainement écrits par des hommes et que l’un d’entre eux, au moins, paraît être une satire délibérée de ce qui était alors perçu comme étant un certain type de nonne arrogante.

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