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Document Details :

Title: Interreligious Dialogue and Women
Subtitle: My Personal Experience
Author(s): SPEELMAN, Gé
Journal: Journal of the European Society of Women in Theological Research
Volume: 6    Date: 1998   
Pages: 111-116
DOI: 10.2143/ESWTR.6.0.2002958

Abstract :
Diese persönliche Betrachtung des interreligiösen Dialoges in den Niederlanden teilt und kritisiert die Thesen Trochs. Die Autorin teilt die Beobachtung Trochs, daß die Dialogfähigkeit vom Status der Minderheiten- bzw. Mehrheitenposition der jeweiligen religiösen Tradition abhängig ist. Sie kritisiert die optimistische Einschätzung der feministische Basis durch Troch. Die Erfahrung Speelmans im Hinblick auf den interreligiösen Dialog von Frauen in den Niederlanden gipfelt in der Behauptung, daß keine religiöse Gemeinschaft in solchen Gesprächen auch nur einen Moment bereit ist, von der Machtverhältnissen im Hinblick auf andere Religionen zu abstrahieren. Stärker noch, die Loyalität zur eigenen Religionsgemeinschaft und damit zu den Männern sei viel stärkerausgeprägt als die Solidarität unter Frauen. Auch gegenübr der inhaltlichen Intervention Trochs zeigt die Respondentin Skepsis. Wenn Troch behaupte, daß das Streben nach Gerechtigkeit dem angestrebten Dialog vorgelagert sei, dann ergebe sich das Problem der Mehrdeutigkeit von Sprache. Was ist denn dann Gerechtigkeit?




Cette réflexion personnelle sur le dialogue interconfessionnel aux Pays-Bas partage les thèses de Lieve Troch tout en les critiquant. Elle confirme l’observation selon laquelle la capacité au dialogue est déterminée par le statut minoritaire ou majoritaire de la tradition religieuse concernée, mais elle critique l’idée optimiste que L. Troch se fait de la base féministe. L’expérience de Gé Speelman dans le domaine du dialogue inter-confessionnel des femmes aux Pays-Bas l’amène à affirmer qu’aucune communauté religieuse n’est disposée, ne serait-ce qu’un instant, à faire abstraction de son statut de pouvoir par rapport aux autres religions. Plus encore, la loyauté envers sa propre communauté religieuse et donc aussi envers les hommes en son sein serait beaucoup plus marquée que la solidarité entre femmes. L’auteure se montre également sceptique vis-à-vis de certaines idées contenues dans l’intervention de L. Troch. Lorsque celle-ci affirme que l’aspiration à la justice serait antérieure au dialogue recherché, cela pose la question de la polysémie du langage. En effet, qu’entend-on par justice?

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