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Document Details : Title: A Note on Żaṅ Subtitle: Maternal Relatives of the Tibetan Royal Line and Marriage into the Royal Family Author(s): DOTSON, Brandon Journal: Journal Asiatique Volume: 292 Issue: 1-2 Date: 2004 Pages: 75-99 DOI: 10.2143/JA.292.1.556635 Abstract : This article examines the meaning of the Tibetan kinship term Żaṅ (“maternal uncle”, “father-in-law” or “wife-giver”) as it applied to the maternal relatives of the Tibetan royal line during the period of the Tibetan empire (c.600 – c.850). Based on a close examination of several Old Tibetan sources, the article demonstrates that the appellative Żaṅ was lent to members of an aristocratic clan when one of its ladies gave birth to a Tibetan emperor (or upon his subsequent accession to the throne), and that the title was retained for at least four generations thereafter. The investigation also reveals a proscription governing the marriage practices of the Tibetan royal line: no heir-producing marriage with a single maternal clan was permitted until a certain number of generations had passed since an earlier such union. The ramifications of this practice are then considered alongside a modern parallel, and the paper closes with a few extrapolations concerning the social structure of the Tibetan empire. Cet article analyse le sens du terme de parenté Żaṅ employé en tant qu'appellation des parents maternels de la lignée des rois tibétains (c.600-c.850). L’analyse de textes tibétains de Dunhuang et des édits royaux, dans lesquels zandésigne généralement l’oncle maternel ou le beau-père, révèle certaines principes régissant les alliances avec la lignée royale. Ainsi l'un clan aristocratique peut être autorisé à réclamer le titre de zan lorsque l’une de ses filles a donné naissance à un empereur tibétain (ou en vertu de son accession au trône). Dans les cas analyzés ici, les clans donneurs ont conservé le titre pour au moins quatre générations consecutives. Mais on y note également l’interdiction pour ces mêmes clans de renouveler cette alliance pendant un certain nombre de générations. Aussi l’empereur tibétain ne pouvait pas reproduire les alliances matrimoniales de ses ancêtres immédiats. En multipliant le nombre d’alliances possibles, cette forme d’échange a permis à la lignée royale d’étendre son influence politique au delà du cercle restreint des clans tibétainsŻaṅ. Cette coutume a également servi à protéger la lignée royale tibétaine contre le danger d’être soumise à l’influence prépondérante de l’un des clans aristocratiques deŻaṅ. Les consequences d’une telle coutume sont ensuite interpretées dans la perspective d'un parallèle moderne, et l’article conclut avec quelques considérations générales au sujet de la structure sociale de l'empire tibétain. |
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