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Document Details : Title: Procuring and Trafficking in Women in the Late Ottoman Empire Author(s): ACAR, Kezban Journal: Turcica Volume: 48 Date: 2017 Pages: 271-299 DOI: 10.2143/TURC.48.0.3237142 Abstract : Ottoman archival documents show that especially in the second part of the nineteenth century and the beginning of the twentieth century, trade in women was rather widespread in the Empire. Even though there have been many studies dealing with trade in women, procuring and its place in the Islamic law, only a few studies deal with trade in women in the Ottoman Empire. Trafficking in women in the late Imperial Era was a serious problem with an international dimension and involving many people, women and men from different geographies and backgrounds stretching from the Empire’s capital to the Mediterranean and the Gulf region and even to India. Ottoman officials and institutions, such as the Ministries of Interior and Foreign Affairs, the Chamber of Deputies, the Ministry of Sects, the Orthodox-Greek Patriarchate, the Chief Rabbinate, the Police Department, governors, prosecutors, etc., played important roles in reporting and describing where and how trafficking in women took place and who the procurers, the sellers, and their victims were. Based on these primary sources, this paper deals with different aspects of the international extent of procuring and illegal trafficking in women in the late Ottoman Empire. Les documents d’archives ottomans montrent que la traite des femmes fut assez répandue dans l’Empire, particulièrement dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe. Bien qu’il existe beaucoup d’études sur la traite des femmes, le proxénétisme et sa place dans la loi islamique, peu nombreuses sont celles qui abordent ce sujet dans l’Empire ottoman. La traite des femmes à la fin de l’Empire constituait un sérieux problème, qui comportait une dimension internationale. Elle concernait de nombreuses personnes des deux sexes, d’origines géographiques et sociales diverses, et couvrait un espace allant de la capitale de l’Empire à la Méditerranée, la région du golfe Persique et même l’Inde. Des autorités et des institutions ottomanes – ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères, Chambre des députés, ministère des Cultes, Patriarcat grec orthodoxe, Grand rabbinat, police, gouverneurs, procureurs – jouèrent un rôle important par la rédaction de rapports qui décrivaient les lieux et les modalités de la traite des femmes et indiquaient qui étaient les proxénètes et trafiquants, et qui étaient leurs victimes. Fondé sur ces sources de première main, le présent article a pour sujet les différents aspects du réseau international dans lequel s’inscrivent le proxénétisme et la traite illégale des femmes dans l’Empire ottoman finissant. |
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