previous article in this issue | next article in this issue |
Preview first page |
Document Details : Title: «Dans toutes les Écritures ce qui le concernait» (Lc 24,27) Subtitle: Une approche historico-christique du canon biblique (Première partie) Author(s): VENARD, Olivier-Thomas Journal: Revue Biblique Volume: 115 Issue: 3 Date: 2008 Pages: 396-420 DOI: 10.2143/RBI.115.3.3206475 Abstract : Au terme de recherches concernant l’inclusion ou l’exclusion de tel ou tel livre dans le canon biblique, les circonstances culturelles et politiques, doctrinales et ecclésiastiques entourant la définition du corpus biblique sont de mieux en mieux connues: le risque aujourd’hui est de réduire la clôture canonique à une décision juridique ou disciplinaire extérieure au contenu du Livre. 1 – En s’appuyant sur les études contemporaines de la naissance de la parole sur Jésus, on essaie ici de décrire l’éclosion et le développement de la dynamique canonique chrétienne à partir de l’idée juive de canon et de la pratique juive de l’«accomplissement des Écritures». 2 – On décrit ensuite plusieurs procédés poétiques qui en résultent et qui font de la Bible canonisée un livre profondément unifié. 3 – On suggère enfin que les pratiques ecclésiastiques de la parole peuvent se comprendre comme la réception requise par cette poétique. After so many studies concerning the inclusion or exclusion of any given book in the biblical canon have been written, the cultural, political, doctrinal, and ecclesiastic circumstances surrounding the definition of the biblical corpus are more and more known. The risk today is to reduce the closure of the canon to a juridical or disciplinary decision exterior to the content of the Book. 1.) Employing contemporary studies of the beginnings of the word about Jesus, I try here to describe the formation and development of the Christian canonical dynamics. starting from the Jewish idea of the canon and the Jewish practice of 'the fulfillment of the Scriptures'. 2.) I then describe some poetic devices that result from this and which make the canonized Bible a profoundly unified book. 3.) I suggest finally that the ecclesiastical usage of the Word can be understood as the reception required by this poetics. |
|